Les Exercices

La question se pose, pourquoi en junomichi on désigne celui qui dirige un combat lors d’un exercice de shiai, plutôt par le nom de « juge » que celui « d’arbitre » ? Et donc pourquoi la tâche de ce troisième pratiquant est celle de produire un jugement plutôt qu’un arbitrage ?

Cet exercice du shiai que nous pratiquons dans nos écoles de junomichi m’est toujours apparu comme particulièrement exigeant et difficile. Comment en effet trouver l’efficacité de faire ippon dans le délai le plus court grâce aux principes formulés par Jigoro Kano et Igor Correa ? Qu’est qui distingue cet exercice du randori ? Que nous apporte le shiai dans la pratique du junomichi ? A défaut de répondre à ces questions, je propose quelques éléments de réflexions qui accompagnent ma pratique.

Faire randori est le moment de mettre en application, dans le cadre d’un combat, des techniques qui ont été étudiées dans le cours. Il s’avère l’un des exercices les plus gratifiants de la pratique. Il est l’occasion de vérifier avec enthousiasme l’efficacité des techniques abordées plus studieusement par ailleurs. Encore faut-il que le randori, pour avoir une valeur, soit réalisé avec justesse, et, pour commencer, qu’il ne soit confondu ni avec le test d’efficacité, ni avec le nage komi, ni avec yaku suku geko.