A travers les trois thèmes retenus pour exprimer la pédagogie d’I. Corréa, on retrouve une interprétation des idées clés de J. KANŌ, à savoir la volonté de se perfectionner (niveau individuel) et d’être utile à la société (niveau collectif).  

 

I. Corréa nous a invités à participer à ce mouvement de recherche permanent, en le structurant autour des thèmes de :

 

 

Autonomie comme démarche de recherche individuelle et dans l’organisation de la pratique au niveau de la FIAJ

 

Spontanéité comme l’expression d’une meilleure utilisation de l’énergie et de notre personnalité dans la pratique du junomichi

 

Engagement comme volonté de participer et d’agir pour le développement et la promotion du junomichi, et de la sincérité dans la recherche et l’enseignement du junomichi.

 

Convivialité comme échange permanent et structuré pour construire la pratique du junomichi au sein de la FIAJ mais aussi avec son environnement (parents des pratiquants…) offrant l’opportunité à chacun d’être solidaire dans une démarche d’un « mieux vivre ensemble » à travers une meilleure compréhension de la pratique.

 

Le cheminement d’I. Corréa n’a pas été celui de la nostalgie ou de la recherche de la pratique traditionnelle d’un art martial perdu.

Il propose une éducation populaire, ouverte à tous, pour mettre à travers la pratique du junomichi d’enrichir et de renforcer mutuellement le physique et le mental.

 

Le rôle d’enseignant de junomichi n’est pas chose aisée. Il s’agit non seulement de transmettre la connaissance autour des techniques, des exercices, des principes de junomichi, mais également permettre au junomichika de s’épanouir et de s’exprimer à travers la pratique et la relation à l’autre.

 

Il n’y a pas une méthode d’enseignement, « La méthode », mais chaque enseignant doit s’engager dans un mouvement permanent de recherche en y associant ces élèves pour découvrir la richesse et de cette pratique.

Cet enseignement va évoluer dans le temps, selon sa compréhension, selon la manière dont on peut la travailler, toujours avec le respect des principes d’entraide mutuelle et de la meilleure utilisation de l’énergie.

 

I. Corréa nous a légué un ensemble d’éléments pour baliser cette recherche par exemple, les principes (non opposition, mobilité, esquive, contrôle, décision) et qui s’exprime également dans l’engagement pris en signant la Charte du junomichi.

 

Jean-Marc D., août 2013

 

Bibliographie :

- Correa I., Le Hanneur L., Di Stéfano R., Bruel L. (2002), « Junomichi. L’origine du Jūdō suivi de junomichi no kotoba », éditions Budo, 207 p.