De par sa vie, I Corréa a démontré l’importance du kokorozashi, à travers son engagement et sa sincérité dans la pratique, le développement et l’enseignement du junomichi.

Cet engagement s’est exprimé sous différentes formes, alliant l’engagement dans la pratique et la volonté de progresser individuellement et collectivement ; l’engagement dans l’enseignement, lui a permis de développer une étude du junomichi par une recherche permanente du sens de la pratique (la différenciant d’une pratique sportive).  

 

Cette démarche demandait à chaque enseignant d’être en recherche permanente pour transmettre le junomichi. En tant que directeur technique, il a initié la création de la commission technique, l’écriture de la Charte de la FIAJ, amenant chaque pratiquant à s’engager consciemment, chacun à sa manière, dans le junomichi.

Que ce soit au niveau de la pratique, de l’enseignement ou dans la direction de la FIAJ, son engagement et sa sincérité ont permis à chacun d’être responsable, au sens que chacun s’est engagé dans une recherche individuelle et collective dans la pratique et le développement du junomichi.

Dans la pratique, l’engagement d’un pratiquant s’exprime, dès le salut, par la volonté de s’engager à travailler ensemble, de manière respectueuse du lieu et des autres, pour progresser, en tant que Uke ou Tori, dans les exercices de junomichi ; Cet engagement s’exprime aussi en adoptant une posture en avant (le hara à l’aplomb de l’avant des pieds ; le premier pas dans le Nage no Kata ou le Koshiki no Kata, l’ouverture dans le Katame no Kata...).

La sincérité de cet engagement s’exprime par le respect des principes du junomichi dans la pratique.

L’engagement dans la transmission du junomichi, en tant que pratiquant ou d’enseignant, passe non seulement par l’initiation aux techniques et aux principes dans les exercices du junomichi, mais également, à travers une pratique de manière assidue et l’étude de la voie douce.

La singularité et la sincérité de cet engagement est qu’il n’existe pas une approche pédagogique du junomichi, mais un ensemble d’approches, qui évolue en permanence, chacune exprimant à sa manière, le sens de l’étude de la voie douce proposée par I. Corréa.

 

Jean-Marc D., août 2013