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En 1974, en fidélité au judo originel de Jigoro Kano, Igor Corréa (1919-2000) fonde en France le junomichi. Huitième degré, judoka et professeur de stature exceptionnelle, il assure la direction de la Commission technique de la Fédération de junomichi durant vingt-six ans. C’est à lui qu’il revient, à ce titre, de penser et d’organiser la pratique : il dirige l’enseignement, désigne des exercices, énonce des principes, conçoit des cérémonies... Pour les pratiquants, il adopte également un emblème, le kokorozashi.

Entretien #3 avec M. Igor Correa

 

"J’avais... je croyais avoir compris. Souvent je croyais avoir compris. Et puis en faisant je me rendais compte que ce n’était pas tout à fait ça. Alors il fallait que je fasse une recherche pour voir où était la vérité. J’ai travaillé [...] jusqu’au jour où j’ai réussi à le faire vraiment comme je voulais et comme je sentais que c’était la vérité." 

Entretien #4 avec M. Igor Correa

 

"La décision c'est en soi. Tu vois, il faut que j'écrive rapidement, je prends mon stylo et j'écris.[...] Le 'je vais' ce n'est pas la décision, la décision c'est de 'faire'."

Cet article présente sous forme d'une vidéo une série de projections réalisée lors du stage à Compains de juillet 2004

 

 Nage ura no kata

  

Le temps d’un week-end à Pâques, les pratiquants de Junomichi se sont retrouvés sur les tatamis. Récit

Par David Kanner

 

Nous sommes partis en voiture de Montreuil, à la porte de Paris. Direction, le centre de la France, l’Auvergne, Compains. Nous faisons deux-trois pauses sur l’autoroute. La dernière ligne droite en zigzags sur la route.

 

Sur les tatamis